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Nouveau-Brunswick: toujours seule au royaume des provinces officiellement bilingues

Eh oui, la province du Nouveau-Brunswick est toujours la seule qui est officiellement bilingue: tout se fait dans les deux langues. Le Nouveau-Brunswick est né en 1784, alors que la Grande-Bretagne décidait d’arracher à la Nouvelle-écosse une partie de ses terres et de les renommer en l’honneur du duché allemand de Brunswick-Lüneburg.

La population y est particulièrement homogène, alors que 2% de ses quelques 750 000 habitants cochent oui à 'faites-vous partie d’une minorité visible?'. à titre comparatif, la moyenne frôle le 20% à travers le reste du pays. Environ le tiers de la population est francophone, et les deux côtés de la clôture linguistique proposent avec ferveur du théâtre, de la danse et d’autres formes d’activités artistiques. Il est étonnant d’y retrouver pas moins de 14 galeries d’art.

Le Nouveau-Brunswick vit principalement de ses mines (zinc, cuivre, bismuth), de sa pêche (leurs délicieux crabes et homards) et de ses fermes d’aquaculture (saumon, truite, etc.). Sans oublier la trentaine de puits d’où est extirpé le gaz naturel.

Le tourisme joue une part important dans l’économie et la vie locales. On y retrouve neuf parcs provinciaux et, bien entendu, le fameux village acadien situé près de Caraquet qui nous rappelle la belle – et difficile – histoire de l’Acadie. L’un des plaisirs de visiter le Nouveau-Brunswick est de traverser le Pont de la Confédération de 12,9 kilomètres qui relie la province à l’île-du-Prince-édouard au-dessus de l’océan Atlantique.

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